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Au milieu de la liste des sportifs vénézuéliens engagés aux Jeux de Paris, trois noms s’enchaînent : Limardo Francisco, Limardo Rubén, Limardo Jesús. Hasard de l’alphabet, le nom qui suit, Lugo Grabiel, est aussi celui d’un escrimeur, comme les trois frères. Et un épéiste également. Le Venezuela, actuellement secoué par de massives manifestations contre la réélection du président Nicolás Maduro, n’aligne que quatre escrimeurs, ces quatre-là, qui disputeront l’épreuve par équipes, ce vendredi 2 août. Et dans ce quatuor, un héros, de son pays avant tout, et de son sport ensuite. En remportant la médaille d’or à l’épée individuelle aux Jeux de Londres, en 2012, Rubén Limardo est devenu le premier champion olympique vénézuélien depuis les Jeux de Mexico en 1968. Et le premier escrimeur latino-américain sacré aux Jeux d’été depuis 1904.
Après Londres, il y a aussi eu l’argent aux championnats du monde et le bronze par équipes aux Mondiaux en 2023. Ce palmarès et son âge (39 ans dans quelques jours) n’avaient pas de quoi faire de lui un épouvantail dans le tableau individuel à Paris. Il a terminé 21e, deux places devant son frère Francisco. Mais pourquoi pas par équipes, sur la lancée de l’an dernier ? Une consécratio