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Les «One-two-three, viva l’Algérie» lancés depuis la porte d’Auteuil et la marée de drapeaux vert et blanc s’échappant des bouches de métro avaient dissipé tout malentendu. Quatre finales olympiques avaient beau être programmées, vendredi 9 août 2024, sur le Central de Roland-Garros transformé en temple du noble art, c’était la soirée du «combat d’Imane».
Même l’annonceur fait durer le plaisir lorsqu’elle monte sur le ring, pour l’ultime affrontement dans la catégorie des femmes de moins de 66 kilos, allongeant les «a» à l’infini : «In red, Imaaaaaaaaaaaaane Kheliiiif !» Un peuple fédéré derrière un prénom, dans les remugles d’une polémique sordide aux proportions démentielles l’accusant d’être biologiquement mâle. «Hyperandrogène», trans, intersexe… Chacun sa théorie conspi, son mot savant ou son anathème vulgaire, de