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Soyons francs. Au judo, les combats pour le bronze sont souvent une coda ingrate, opposant généralement un ou une demi-finaliste endolori.e, muscles cuits par l’effort et neurones brûlés par les remords, face à un repêché qui vient gratter une raison d’être. Et, si l’on ne sait pas ça, de l’aveu de l’intéressée même, on ne comprendra rien à la valeur de la médaille arrachée par Sarah-Léonie Cysique, sur deux contres éhontément opportunistes infligés à la Géorgienne Eteri Liparteliani, réduite, comme tant d’autres, à tremper de larmes la moquette bleue en bordure de tapis.
L'essentiel de la journée de lundi
Il faudrait donc retourner à cette demi-finale, dans la catégorie des femmes de moins de 57 kilos, ce lundi 29 juillet, dans l’Arena Champ-de-Mars, fournaise surclimatisée où règne un terrible boucan métallique dès qu’un tricolore pointe le bout du nez. La native de Sarcelles qui, du haut de ses 26 ans et malgré l’argent obtenu à Tokyo en invitée surprise n’a jamais pris l’épaisseur d’une tête de proue de la sélection, s’avance face à la Canadienne