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Les joueuses en parlent comme d’un «génie». Le qualificatif ressort à chaque fois, comme une évidence pour évoquer Sébastien Gardillou. Peut-être parce que le bras droit d’Olivier Krumbholz depuis huit ans est celui qui a enfin su donner à cette équipe de France féminine de handball un ADN offensif digne de ce nom. Le sacre mondial acquis en décembre 2023, c’est en partie son œuvre. Une compétition remportée sans ciller par les Bleues, qu’il aura traversée avec un large sourire. Plaisir décuplé que de voir ses ouailles réciter les enclenchements comme un poème bien appris, où chaque joueuse remplit exactement sa mission en fonction de sa place sur le terrain et des défenseuses adverses.
L’aboutissement sur le terrain d’un projet offensif bâti sur-mesure, mûri et enrichi en concertation avec le sélectionneur Olivier Krumbholz et le reste du staff, mais aussi et surtout en impliquant bien plus les joueuses qu’à l’accoutumée. «Il essaye de proposer des systèmes qui permettent à toutes nos qualités de s’exprimer», note la double championne du monde Orlane Kanor, qui fait son entrée en lice olympique avec ses pa