Menu
Libération
Relais

JO de Paris 2024 : Soprano, Jean-Pierre Papin et Tony Parker porteront la flamme à Marseille

Le football sera à l’honneur pour porter la flamme olympique à Marseille. Valentin Rongier, actuel capitaine de l’OM, Didier Drogba, légende du club marseillais, mais aussi Louisa Necib, se relaieront dans la cité phocéenne jeudi 9 mai.
Tony Parker, en septembre 2022. (Nicolas Liponne/Hans Lucas)
publié le 6 mai 2024 à 8h55

Le casting s’étoffe. L’ex-footballeur Jean-Pierre Papin, légende de l’Olympique de Marseille, l’ex-basketteur Tony Parker, mais aussi le rappeur Soprano feront partie jeudi 9 mai de la centaine de porteurs de la flamme olympique à Marseille, première étape du relais qui la mènera jusqu’à Paris pour l’ouverture des JO de Paris 2024 le 26 juillet.

Mercredi 8 mai, la flamme débarquera dans la deuxième ville de France après 12 jours de traversée de la Méditerranée à bord du trois-mâts Belem. Le nageur Florent Manaudou sera le premier porteur de la flamme sur le sol français. Le chaudron olympique sera allumé vers 19 h 45. Puis le 9 mai, la flamme va parcourir Marseille, qui sera, avec Paris, la seule ville française à être traversée pendant une journée entière. Le relais se fera sur huit segments via plusieurs lieux emblématiques de la ville. Il débutera à la basilique Notre-Dame de la Garde, qui domine la Méditerranée, et se terminera devant le Stade Vélodrome.

Les noms de plusieurs relayeurs ont été dévoilés par les organisateurs du relais. Le football est à l’honneur dans la cité phocéenne avec Valentin Rongier, actuel capitaine de l’OM, Didier Drogba, autre légende du club marseillais, mais aussi Louisa Necib, Marseillaise et ancienne numéro dix de l’équipe de France féminine de football. Les anciens nageurs Fabien Gilot et Frédérick Bousquet seront aussi de la partie, tout comme le chef triplement étoilé Alexandre Mazzia.

Outre les sportifs et artistes renommés, des citoyennes et citoyens engagés porteront eux aussi la flamme olympique, comme Nathalie Paoli, cofondatrice de l’association Le Point rose qui soutient les parents ayant perdu un enfant pour qu’ils retrouvent résilience et joie de vivre. «Quand on perd un enfant, il y a quelque chose qui s’éteint, la flamme vitale vacille chez les parents», a raconté cette femme dont la fille Carla-Marie fut emportée par une tumeur à l’âge de neuf ans. «Mais l’enjeu pour les parents ayant vécu un tel malheur, c’est de garder cette flamme vitale en eux, du coup c’est vraiment très symbolique d’être une porteuse de la flamme olympique», a-t-elle ajouté. Pour celle qui a accompagné des centaines de parents en deuil à travers le Point rose, association basée près de Marseille, la flamme symbolise aussi ces enfants décédés trop tôt, mais «qui continuent d’éclairer les vies de leurs parents».