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Cette fois, c’est clair : il existe des solutions de rechange pour les épreuves olympiques dans la Seine et c’est Tony Estanguet qui le dit. Depuis des mois, triathlètes et nageurs en eau libre s’inquiètent de la qualité de l’eau du fleuve fin juillet et début août. Ce feuilleton ne cesse de rebondir au fil des intempéries ces dernières semaines mais jeudi, la mairie de Paris et la préfecture d’Ile-de-France ont fait savoir que les critères de baignabilité étaient «conformes aux seuils définis par la directive européenne sur six jours» fin juin. Enfin.
Dans l’Equipe vendredi, le président de Paris 2024 fait l’explication de texte : «La qualité de l’eau s’améliore alors même que l’on a des débits beaucoup plus importants que la normale. La décrue est annoncée, ce qui va contribuer à renforcer le dispositif. On est serein dans notre capacité à organiser les compétitions dans la Seine.» Si, pour une raison ou une autre (météo principalement), on repassait sous les seuils, il existe un plan B mais seulement pour les épreuves de nage libre. Pour le triathlon, la date des épreuves peut être reportée de quelques jours, mais seulement une seule fois.
«On a des plans de contingence pour reporter les compétitions, ce qui nous permet d’être relativement sereins en cas d’épisodes pluvieux. Et en tout dernier recours, les règlements prévoient que l’on peut passer en duathlon, fait valoir Estanguet. Pour la natation marathon, pour garantir aux athlètes la tenue des compétitions, nous avons instruit un site de réserve, le site de canoë et d’aviron de Vaires-sur-Marne, qui offre toutes les caractéristiques pour accueillir ces épreuves. »
Les épreuves de triathlon doivent se tenir les 30, 31 juillet et 5 août, et celles de natation-marathon les 8 et 9 août. Après la publication des résultats encourageants, malgré un débit du fleuve «quatre à six fois» supérieur «au débit habituel d’été» l’adjoint aux JO et à la Seine de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, a estimé que ces résultats étaient «plutôt de bon augure pour la suite».