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Pour installer des stades olympiques au cœur de Paris, autant que pour anticiper les flux de spectateurs, les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques ont mis en place de nombreuses adaptations de circulation dans la capitale, pour les automobilistes mais aussi les passagers des transports en commun. Libération fait le point sur tout ce qu’il faut savoir pour se déplacer cet été.
Comment se déplacer autrement à Paris ?
On dirait un remake d’un slogan pour une eau minérale dans les années 90 qui disait : «Un volcan s’éteint, un être s’éveille.» Dans sa version Paris 2024, ça donnerait : «Des tribunes olympiques s’élèvent, des rues se ferment.» A mesure que poussent les infrastructures des JO, les plans de circulation se compliquent dans le centre de la capitale. Petit point d’étape.
Qu’est-ce qui change dans le métro ?
Plusieurs stations du métro parisien – Concorde, Champs-Elysées-Clemenceau et Tuileries, proches des installations temporaires des JO – vont finalement fermer moins longtemps qu’annoncé, mais quand même plus de deux mois.
Qui aura besoin d’un «Pass Jeux» cet été ?
Pour circuler librement lors des Jeux olympiques et paralympiques, qui se tiendront respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre, les automobilistes doivent impérativement obtenir leur «pass-jeux». Celui-ci leur permettra d’accéder aux périmètres rouges mis en place autour des sites de compétition.
Zones de sécurité, QR codes : les indispensables pour circuler
Pendant toute la durée des Jeux, olympiques et paralympiques, il faudra distinguer quatre périmètres de sécurité différents, les plus contraignants étant les zones Silt, l’acronyme de Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme.
Comment l’Etat s’est magné le train avant l’été
Malgré des désagréments à venir pour les usagers et des promesses non tenues, la région déploie d’importants moyens pour adapter l’offre de transports à une affluence record. Les infrastructures héritées des Jeux pourraient aider à faire passer la pilule.
Prolongement de la ligne 11 du métro, un désenclavement pour la Seine-Saint-Denis
Rallongée de six kilomètres, la ligne 11 accueille 85 000 voyageurs supplémentaires dans des rames flambant neuves depuis la mi-juin. L’objectif est de désenclaver le département de la Seine-Saint-Denis avec cinq nouvelles communes desservies : Les Lilas, Bagnolet, Montreuil, Romainville, Noisy-le-Sec et Rosny-sous-Bois.
La ligne 14 de Paris à Orly, les habitants de la banlieue sud n’«attendent que ça»
Le prolongement de la ligne 14 a été inauguré par Emmanuel Macron, à Saint-Denis-Pleyel, au nord de Paris, le 24 juin. Mais c’est au sud de la capitale que va se produire la plus grande transformation : sept nouvelles stations vont ouvrir, dont six dans le Val-de-Marne, avec un terminus déplacé d’Olympiades (XIIIe arrondissement) à l’aéroport d’Orly. Avec un million de voyageurs par jour en 2025 selon Ile-de-France Mobilités, la 14 va détrôner la ligne 1 et devenir l’une des plus empruntées au monde.
Prolongement du RER E : une ruée vers l’Ouest en plusieurs étapes
Le prolongement de la ligne jusqu’à Nanterre-La Folie en passant par La Défense devrait changer la vie de nombreux banlieusards, même si le service sera très réduit pour commencer. Il s’agit d’un des rares chantiers de transport liés aux JO 2024 qui a été livré à temps.
JO et Grand Paris Express : «Pour les habitants des quartiers populaires, une crainte pointe dès qu’on parle de ces projets»
Dans leur ouvrage les Naufragés du Grand Paris Express (éditions la Découverte), la géographe Anne Clerval et la journaliste Laura Wojcik alternent enquêtes de terrain dans les quartiers détruits par ce chantier colossal, qui a souvent fait partir les habitants les plus pauvres, et analyses sur la gentrification qui accompagne ce «GPE». Elles illustrent comment cette infrastructure héritée des JO ne changera pas uniquement les mobilités des Franciliens.