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Pression

JO de Paris 2024 : «un bordel jamais vu» lors de la préparation de l’escrime française

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JO Paris 2024dossier
Principale pourvoyeuse de médailles de l’équipe de France, la discipline a connu une saison pré-olympique agitée. Mais la délégation débarque néanmoins en force au Grand Palais et vise huit breloques.
L'escrimeuse française Ysaora Thibus à l'Insep le 11 juin. (Daniel Derajinski/Icon Sport)
publié le 26 juillet 2024 à 18h35

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Alors qu’escrimeurs et escrimeuses rabâchaient les sempiternels «on prendra match après match», leur directeur technique national, Jean-Yves Robin, assénait jeudi en conférence de presse : «On vise huit médailles dont quatre en or.» Waouh ! Grosse pression sur les tireurs et tireuses – les Bleus étaient rentrés de Tokyo avec cinq médailles dont deux titres. Mais un total envisageable. Car les Français ont fait carton plein lors de cette année de qualification. A Paris, ils sont présents dans toutes les épreuves : épée, fleuret, sabre, hommes et femmes, en individuel et par équipes. Historique. Surtout, après une saison riche en péripéties extrasportives. Libération fait le point.

Ysaora Thibus, prépa tronquée par les accusations de dopage

En janvier, la fleurettiste Ysaora Thibus prend un coup sur le masque, et l’escrime français avec elle, après l’annonce de son contrôle positif à l’ostarine, un anabolisant. Une transmission corporelle involontaire via son compagnon et entraîneur particulier l’Américaine Race Imboden, plaident la championne du monde 2022 et son impressionnante équipe d’avocats. Une version acceptée par l’instance disciplinaire de la Féd