Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.
Un échec, une débandade, une déroute, les substantifs manquent pour parler de cette soirée poisseuse du dimanche 28 juillet. Dans la lumière pailletée de la Bercy Arena, surencouragées par le public français (où pointait Antoine Griezmann) acquis à leur élégance, les cinq gymnastes françaises ont abdiqué face à la pression. Troisième meilleure équipe mondiale depuis l’automne dernier, elles se classent finalement 11e pour une finale olympique qui ne sélectionne que huit équipes. Le regard perdu, la mine soucieuse, le souffle teinté de dépit avant chaque passage. Un «scénario cauchemardesque», résume Kevinn Rabaud, le Directeur technique national de la Fédération française de gymnastique.
Mais que s’est-il passé ? Le DTN a d’abord parlé d’événements «d’ordre technique, qui conduit à du médical et qui derrière a pu effrayer un certain nombre de nos athlètes à cinq minutes d’entrer en compétition». Une formule floue, tandis que circulait l’information selon laquelle la capitaine de l’équipe de France, Marine Boyer, avait fait une très mauvaise chute à l’entraînement des barres asymétriques, juste avant l’entrée sur le plateau. Après plusieurs heures de silence, la Fédération a dégainé un communiqué officiel dimanche après minuit : «En effet, Marine Boyer a chuté sur le