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A quoi reconnaît-on une cérémonie d’ouverture «historique et iconique», les deux mots fétiches du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024, où l’emphase atteint à peu près le même niveau que l’enjeu ? Aux 44 000 grilles déployées le long de la Seine depuis une semaine. Certes. Aux jets privés qui débarquent leurs brochettes de célébrités pailletées sur le tarmac du Bourget depuis quelques jours. Aussi. Aux milliers de gradins pavoisés de bleu et de rose vissés ces derniers jours sur les ponts et les quais de la capitale. Bien sûr. Mais pour les organisateurs, il y a un signe bien plus prosaïque de l’imminence de ce show hors normes.
Depuis la fin du mois de juin, de la Seine-et-Marne aux Yvelines, impossible de mettre la main sur le moindre protège-câbles, ces petites arches en caoutchouc qui empêchent de trébucher sur les fils électriques dans les festivals et les kermesses. Des Yvelines à la Seine-et-Marne, dans toute l’Ile-de-France, «on a téléphoné partout, les mecs ont bien rigolé en nous disant que tout est booké par le Cojop depuis des lustres», se marre