Menu
Libération
Social

JO de Paris : une prime allant jusqu’à 1 500 euros pour les agents de la fonction publique

JO Paris 2024dossier
Sous la pression notamment de la CGT, le gouvernement promet ce samedi 9 mars un chèque suivant l’implication des fonctionnaires dans la préparation et le déroulement des Jeux olympiques cet été.
Une manifestation à Paris, vendredi 8 mars 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 9 mars 2024 à 10h10

Opération déminage pour éviter les grèves quand le monde aura le regard braqué sur Paris. Le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, Stanislas Guérini, a annoncé ce samedi 9 mars «un dispositif de prime très cohérent de 500, de 1 000, de 1 500 euros pour tous les agents publics qui seront sur le terrain» pendant les Jeux olympiques cet été.

Le montant du chèque dépendra de leur degré d’implication sur la période, suivant leur «surplus d’activité en amont des Jeux» ou encore la perte de «l’intégralité des jours de congé pendant toute la période des JO», a expliqué le ministre sur France Info. Stanislas Guérini a également évoqué le déplafonnement des jours de télétravail pour tous les agents «impactés» par les Jeux de Paris.

«Un dispositif particulier, supplémentaire» est prévu «pour les forces de sécurité, qui seront particulièrement mobilisées», a-t-il ajouté, quelques semaines après l’annonce par le gouvernement de primes allant jusqu’à 1 900 euros pour certains policiers et gendarmes.

Stanislas Guerini a également annoncé que 10 000 chèques-emplois service universels (Cesu) seraient versés aux fonctionnaires mobilisés pendant les JO, à hauteur de 200 euros par enfant en règle générale et 350 euros par enfant pour les familles monoparentales. «On va mettre en place des places de crèche, réserver 1 000 places dans des centres de vacances pour pouvoir aider davantage les familles qui enverraient les enfants en colo», a-t-il conclu.

«Défi social»

Au micro de la radio, le ministre a martelé son désir que les Jeux olympiques de Paris «soient un moment de réussite pour la nation», affirmant que «tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves».

Une façon pour lui de répondre à la CGT, qui a exhorté ces derniers jours le gouvernement à prendre des «mesures immédiates» pour que cet événement soit «préparé d’un point de vue social». Menaçant de préavis de grève pendant l’été si elle n’était pas entendue, Sophie Binet, la secrétaire générale du syndicat, a demandé jeudi l’organisation d’une réunion à Matignon sur «le défi social» des JO, notamment sur les conditions de travail, d’hébergement et de transports des agents concernés.