Prononcer son nom sans l’écorcher demande un peu de pratique. Et les couleurs de sa coquille de glace sont rarement assorties. Mais Bing Dwen Dwen, la mascotte officielle des Jeux d’hiver, un panda au sourire de bienheureux, fait un tabac à Pékin. Sa popularité toucherait même le reste du pays. A défaut d’assister sur les sites aux épreuves olympiques – les rares spectateurs sont invités par le comité d’organisation –, les Chinois cassent leur tirelire pour les produits dérivés. Le catalogue en propose près de 5 000, dans seize catégories. Avec une préférence très marquée pour Bing Dwen Dwen.
Depuis le début des compétitions, la mascotte est distribuée aux médaillés dans l’aire d’arrivée, avant la cérémonie plus protocolaire sur la place aux médailles. Cette version limitée du panda, couvert d’une couronne de lauriers d’or, n’est pas commercialisée. Mais selon le discours officiel du comité d’organisation, elle aurait contribué à son succès.
Alors que les Jeux n’en sont même pas au premier tiers du programme, Bing Dwen Dwen est déjà une rareté. Un porte-parole du comité d’organisation l’a reconnu dès la fin du week-end : le panda de glace est en rupture de stock. Il a expliqué aux médias qu’il recevait lui-même des appels de ses proches, amis ou famille, lui demandant comment s’en procurer. A la boutique du centre princip