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JO 2024 : le jardin des Tuileries à Paris accueillera la flamme olympique

La vasque a enfin trouvé son emplacement. Elle sera exposée dans le jardin mythique, entre la place de la Concorde et le palais du Louvre, un endroit sûr et accessible au public.
Le jardin des Tuileries à Paris. (Esra Taskin/Anadolu.AFP)
publié le 27 mars 2024 à 8h56

Sur la tour Eiffel ou dans la cour carrée du Louvre… la flamme olympique a mis du temps à trouver son adresse parisienne le temps des JO. C’est maintenant chose faite. La vasque olympique qui accueillera la flamme sera installée dans le Jardin des Tuileries, un endroit accessible au public entre le palais du Louvre et la place de La Concorde, a appris Libération ce mercredi 27 mars de source ayant connaissance des négociations, confirmant une information de l’AFP. Ce lieu tenu secret, que certains avaient imaginé sur la tour Eiffel ou non loin, a été choisi il y a «plusieurs semaines» entre le comité d’organisation (Cojo) et la mairie de Paris, selon l’Agence France presse.

Baptisé «projet Ariane», le lieu finalement choisi n’était pas celui pensé initialement. Les organisateurs et la municipitalité avaient opté au début pour l’installation de la vasque dans la cour carrée du Louvre, au centre du musée. «Mais l’endroit était plus compliqué pour l’accès au public. Le choix des Tuileries a donc prévalu aussi en raison de la facilité d’accès», a expliqué une source à l’AFP. Plus précisément, l’aire d’installation choisie se situe au niveau du grand bassin rond du jardin des Tuileries, proche de l’entrée Est, en face de la Pyramide du Louvre. Un endroit non loin de la place de la Concorde, un des sites des JO qui accueillera quatre épreuves (BMX freestyle, breaking, skateboard et basket 3x3).

Beaucoup de rumeurs ont circulé

Interrogé par l’AFP, le comité d’organisation a refusé d’infirmer ou de confirmer cette information, une piste qu’avait évoquée le quotidien l’Equipe le 20 mars. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait, elle, botté en touche sur RMC il y a cinq jours : «Elle va surtout à partir du 8 mai arriver à Marseille», avait-elle éludé. L’adjoint aux sports de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, n’a pas souhaité non plus «faire de commentaire». «Il y a déjà eu beaucoup de rumeurs sur son emplacement», explique le Cojo, ajoutant : «Ce que nous pouvons dire c’est que dans l’esprit des Jeux au cœur de la ville, nous souhaitons que la vasque soit installée au cœur de Paris, pour la symbolique et pour qu’elle soit visible de tous. C’est dans l’esprit des Jeux de Paris 2024 et de notre cérémonie d’ouverture, à la fois ouverts au plus grand nombre et ouverts sur la ville.»

La vasque sera donc installée à près d’un kilomètre à vol d’oiseau de l’hôtel de ville, entre la place Vendôme et le musée d’Orsay. «C’est une zone qui permet une sécurisation optimale. Il y aura des forces de l’ordre 24 heures sur 24 pour protéger la flamme et le public pourra la voir notamment grâce à des passages sur le côté du Jardin qui sont surélevés», précise cette source. Le site du Louvre sera au cœur des JO, puisqu’un dîner «de gala», orchestré par les équipes du chef Alain Ducasse, y sera également organisé pour une centaine de chefs d’Etat et personnalités à la veille de la cérémonie d’ouverture.

Arrivée de la flamme à Marseille le 8 mai

Pour l’instant, on ne sait pas si la vasque sera allumée aux Tuileries par le dernier porteur de la flamme, ou si une vasque temporaire sera allumée ailleurs au moment de la cérémonie d’ouverture et déplacée ensuite. Lors des précédentes éditions des JO, comme à Rio (2016) ou à Tokyo (2021), la vasque avait été allumée dans un stade (au Maracana pour Rio et au stade olympique pour Tokyo) avant d’être déplacée dans les villes.

Le relais de la flamme, qui sera allumée le 16 avril à Olympie (Grèce), débutera en France à Marseille le 8 mai, après un voyage de plus de dix jours entre Athènes et la cité phocéenne sur le trois-mâts Belem. Après un périple de près de plus de deux mois et demi, en passant par près de 400 villes de France, le relais doit s’achever le 26 juillet à Paris. Le nom du dernier relayeur reste toujours entouré de mystère.

Mise à jour : à 10h22, avec l’ajout de la confirmation obtenue par Libération.