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C’est quoi Teddy Riner ? Un type avec la gagne carnassière d’un Américain dans un sport empreint de feinte humilité orientale, venu d’un pays longtemps habitué aux perdants magnifiques. C’est surtout, aujourd’hui, une légende indiscutable, sans doute indétrônable, de sa discipline. Et bien au-delà. Mais ça, quelque part, il l’était déjà, le teddy bear national, vainqueur de tous les concours de popularité. Car ce sont peut-être les derniers puristes des dojos qu’il fallait convaincre, en allant s’asseoir à la table de Tadahiro Nomura, le super-léger qui était le seul, jusqu’alors, à avoir réussi le triplé olympique individuel (Atlanta, Sydney et Athènes). A 35 ans, Riner vient de gravir ces cimes-là, et peut se targuer d’avoir sous le coude deux bronzes d’avance (Pékin 2008 et Tokyo 2021), synonyme d’une longévité inédite sur les tatamis. Il est aussi, sur ces Jeux, le seul judoka français en or, contrastant avec la performance