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Judo : Teddy Riner perd son principal rival après l’annonce du retrait russe de Paris 2024

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JO Paris 2024dossier
Dénonçant la politique du CIO, la Fédération russe de judo refuse finalement d’envoyer ses athlètes aux JO de Paris. Un boycott qui pourrait ouvrir une boîte de Pandore géopolitique et sportive et bénéficier à certains Français en lice cet été.
publié le 1er juillet 2024 à 15h58

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Ils devaient être 17. Dix-sept judokas russes qui étaient parvenus à se qualifier pour les Jeux de Paris en respectant les critères sportifs définis par la Fédération internationale de judo (FIJ). Privés de drapeau et d’hymne national, sommés de combattre sous dossard «AIN» (Athlètes indépendants neutres) et interdits de cérémonie d’ouverture le 26 juillet, leur destin olympique était encore suspendu à la décision finale du comité d’examen du Comité international olympique (CIO), mis en place l’hiver dernier pour étudier au cas par cas le CV et le passif des sportifs russes, pour vérifier, entre autres, s’ils n’avaient pas soutenu la guerre en Ukraine. Le verdict est tombé vendredi : seuls quatre des 17 judokas avaient passé la rampe, les treize autres restant sur le carreau. Dont la médaillée olympique de Tokyo Madina Taimazova (-70kg) et deux récents champions d’Europe : Matvey Kanikovskiy (-100kg) et Inal Tasoev (dans la catégorie des + 100kg).

La goutte de trop pour le pourtant réputé pragmatique Sergey Soloveychik, qui dirige la fédération russe de judo depuis 2022. Fustigeant des «conditions humiliantes» et «une méthode de sélection antisportive qui vise à saper les principes d’unité de notre équipe et à briser l’esprit des athlètes russes», celui