Teddy Riner et l’AccorArena, c’est en général le même menu entrée-plat-dessert à cheval sur trois décennies : une silhouette casque sur les oreilles et musique à fond qui s’avance visage fermé en fin de matinée, une ola (minimum) en amont du bloc final et une Marseillaise pour finir. Ce dimanche 4 février n’a pas fait exception, permettant à la star du judo français, bientôt 35 ans, de se rassurer à six mois des Jeux en décrochant son huitième Grand Chelem parisien, en dix éditions.
Judo
Retour en arrière. Riner à Bercy, c’est ce trublion de 17 ans qui, en 2007, affiche quarante kilos de moins qu’aujourd’hui et le sourire simple et immense d’être à la fois en bronze et dans la cour des grands. C’est ce koka (le plus petit avantage que pouvait jadis obtenir un judoka), qui n’aurait peut-être pas été accordé ailleurs qu’en France ce jour-là, envoyant à la retraite la légende japonaise Kosei Inoue en 2008.
Mâchoire carrée et pieds larges
C’est ce final «sergioleonesque» en 2009, les yeux dans les yeux en se rapprochant de son meilleur ennemi d’alors, le Russe Alexander Mikhailin. C’est ce péché d’orgueil qui, en 2011, le conduit à célébrer trop ostensiblement face au Japonais Daïki Kamikawa sa revanche des mondiau