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Le Centre aquatique olympique, un héritage d’or pour Saint-Denis

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Pensé d’abord comme un équipement sportif grand public, et se voulant vertueux en matière d’environnement, l’équipement est inauguré ce jeudi. Il a été bâti sur une ancienne friche industrielle dépolluée et doit apporter aux Dionysiens des bassins qui leur faisaient défaut.
Le Stade de France vu depuis l'immense baie vitrée du Centre aquatique olympique, l'unique infrastructure bâtie de toutes pièces pour les Jeux de Paris, à Saint-Denis, le 28 mars 2024. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 3 avril 2024 à 18h18
(mis à jour le 4 avril 2024 à 8h10)

«C’est vraiment pour nous, ça ?» Quand les enfants de Saint-Denis ont visité le tout nouveau Centre aquatique olympique (CAO), ils ont écarquillé les yeux comme des poissons. Et «de voir l’émerveillement dans les yeux des enfants, c’est ce qui me rend le plus fière», confie son architecte, Laure Mériaud, associée au sein des Ateliers 2/3 /4, lauréate du concours international en tandem avec l’agence néerlandaise VenhoevenCS. Une semaine avant son inauguration par Emmanuel Macron, attendu ce jeudi 4 avril entouré de 300 élèves de la ville, une visite du CAO était organisée pour la presse. Avec l’Adidas Arena située porte de la Chapelle en bordure du périphérique côté Paris, cette infrastructure, qui se dresse à l’intersection des autoroutes A1 et A86 face au Stade de France, est la seule à avoir été construite spécialement pour les Jeux de Paris, et le fleuron d’une olympiade tricolore économe en constructions neuves.

Une passerelle doit relier stade et piscine enjambant l’autoroute qui coupe Saint-Denis en deux depuis soixante ans. Mais pour l’instant, le CAO est difficile d’accès à pied. Il faut descendre à l’arrêt RER Stade-de-France et marcher vingt minutes en empruntant un tunnel sous la quatre voie, la passerelle n’étant pas encore en service. Ou sortir à la station Saint-Denis-