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Le 3 avril, Allan Morante nous parlait d’une voix confiante et déterminée. Les championnats d’Europe à Guimarães (Portugal), l’ambiance à la cool où les seniors conseillent les juniors, la délégation française longue comme un jour férié travaillé, il connaît. Le lendemain, l’équipe de France masculine remportait l’or pour la deuxième année consécutive. Historique. L’équipe féminine, dont fait partie la compagne du trampoliniste, Léa Labrousse, gagnait, elle, pour la première fois. Historique bis. Un couple en or sur un sommet portugais. Ne manquaient plus que les titres individuels mais pas de panique : sur cinq championnats d’Europe, notre athlète s’était hissé quatre fois en finale. Aussi littéraire soit-on, le ratio nous semble bon. Aux qualifications, Allan Morante se classe troisième. Le mouvement est rondement mené. Les doigts dans le nez, fingers in the nose comme on dirait outre-Manche. Enfin jusqu’aux demi-finales. Car si Léa Labrousse a raflé la médaille d’argent et le quota olympique, Allan Morante, lui, passe à côté du graal.
Le précédent journal d'Allan Morante
«Comme sur toute ma saison, la demi-finale a été un échec. Je fais souvent la même erreur : j’arrive dans le coin du trampoline sur la deuxième figure, et c’est peine perdue, j’enchaîne et je finis dans le tapis. Tant pis, les championnats d’Europe, je les ai déjà gag