Du marcheur Yohann Diniz à la snowboardeuse Marie Martinod, en passant par la vice-championne olympique de basket Emilie Gomis, les messages de soutien envers Guillaume Burger fleurissent depuis quelques jours. «C’est un soutien spontané, une volonté d’envoyer un message de solidarité envers l’un des nôtres, ça nous semble normal de le faire», abonde Astrid Guyart, escrimeuse et coprésidente de la commission des athlètes de haut niveau.
On ne laisse pas Burger dans un coin. Je soutiens @hamburguillaume#respectathletes #soutienburger #tokyo2021 @FF_CanoeKayak @planetcanoe pic.twitter.com/tQHApn9qnl
— Gwladys Epangue (@GwladysEpangue) May 24, 2021
Ce qu’a vécu le kayakiste de 32 ans, stoppé net dans ses rêves de JO, est l’histoire d’une terrible désillusion. Il y a une dizaine de jours, le Français s’apprête à tenter une ultime fois de décrocher son billet pour le Japon, en K1 (kayak monoplace), 1 000 m après avoir échoué à le faire à l’occasion des précédentes éditions de Pékin, Londres et Rio.
Non sans avoir pris les précautions et démarches nécessaires pour s’assurer d’être dans les clous : en amont des JO, les fédérations internationales imposent des quotas d’athlètes qualifiables par pays, pour chaque distance. «Nous avions écrit à la fédération internationale [la FIC, ndlr] pour leur demander si nous étions éligibles pour obtenir une place en K1 1 000 m, et ils nous ont répondu par écrit que oui», détaille après coup le Directeur technique national (DTN), Ludovic Royé.
Avec cet aval, la mission de Burger est claire : terminer parmi les deux premiers de la distance aux championnats d’Europe à Szeged (Hongrie) lui assurera la qualification. En eaux hongroises, le