S’il fallait une image pour illustrer la fin des Jeux, ce pourrait être l’atrium vide, résonnant des pas des rares visiteurs, du Pulse, le siège de Paris 2024 à Saint-Denis. Et le silence qui régnait dans la ruche où travaillèrent jusqu’à 4 200 salariés vendredi, jour choisi par le Comité d’organisation des Jeux (Cojop) pour accueillir une dernière fois la presse, et tirer un premier bilan. Avant de prendre du repos, Tony Estanguet, son président, s’y est collé, non sans laisser poindre des regrets. Celui qui commençait toujours ses prises de parole par un compte à rebours jusqu’au 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture, a attaqué cette fois sa conférence de presse par un «J + 5», avant de s’interrompre, songeur : «Ça fait bizarre de dire ça, je crois que c’est vraiment fini…»
Mais rapidement, monsieur Superlatif est de retour. «Les Jeux de tous les records», claironne la présentation Power Point. Records olympiques, d’abord, à l’image de l’exploit du Suédois Armand Duplantis au saut à la perche. Records paralympiques, avec ce 4X100 mètres mixte (en genre et en handicap) époustouflant. Records de médailles françaises, records de billets vendus : plus de 12 millions, un taux de remplissage des enceintes sportives de 94 %. Slide suivant, les couvertures des journaux du monde entier s’affichent, dont la une de Libé du 29 juillet, «Paris 2024 : pris aux Jeux». «Céci bon», l’Equipe a fait fort après la victoire des Bleus face à l’Arg