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Libération
Pas chauds

Les JO ne suscitent de l’«impatience» que chez 37 % des Français, selon un sondage

Un peu moins de quatre Français sur dix (37 %) déclarent attendre «avec beaucoup» ou «un peu d’impatience» les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), selon un sondage Viavoice dévoilé ce lundi 25 mars.
Les tribunes en construction pour les prochaines JO, place de la Concorde à Paris, vendredi. (Michel Euler/AP)
publié le 25 mars 2024 à 21h30

Confirmation que la France n’est pas un grand pays de sport ou qu’elle est plus que jamais médaille d’or du regard critique ? Un peu moins de quatre Français sur dix (37 %) déclarent attendre «avec beaucoup» ou «un peu d’impatience» les Jeux olympiques, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain, selon un sondage Viavoice dévoilé ce lundi 25 mars à l’occasion des Assises du journalisme de Tours. A l’inverse, 57 % des sondés attendent avec «peu» ou «aucune impatience» la grand-messe du sport, organisée à Paris pour la première fois depuis un siècle. Le rendez-vous fait l’objet d’une certaine contestation, accusé de nourrir le nettoyage social de la capitale, la spéculation immobilière, un tour de vis sécuritaire ou de conduire les réseaux de transport à l’embolie.

L’intérêt est encore un peu moins prononcé pour les Jeux paralympiques, qui suscitent l’impatience de seulement 30 % des sondés, interrogés en ligne du 29 février au 4 mars pour cette étude réalisée selon la méthode des quotas, auprès de 1 001 personnes majeures de France métropolitaine, pour le compte de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Ouest-France. Même chez les répondants qui «s’informent régulièrement sur le sport et son actualité», l’engouement reste plutôt mesuré, avec 55 % d’impatients pour les JO, et 45 % pour les Jeux paralympiques.

Le foot de loin le sport le plus suivi

Ils s’inscrivent dans le cadre d’une enquête plus large sur le rapport de l’opinion au journalisme de sport, thème central des Assises organisées à Tours de lundi à samedi, année olympique oblige. Selon cette étude, moins de la moitié des sondés (45 %) s’informent régulièrement sur le sport et son actualité et 35 % «rarement», tandis que 20 % ne suivent «jamais» le sport. 61 % des hommes interrogés déclarent s’informer régulièrement sur le sport, contre 30 % des femmes.

Sans surprise, le sport le plus suivi est le football, cité par 43 % des 353 sondés suivant un sport particulier quasi quotidiennement, loin devant le rugby (15 %) et le tennis (7 %). Autre enseignement : 76 % des répondants estiment que les journalistes de sport doivent être neutres et ne pas afficher leur préférence. Mais la donne change quand des équipes ou athlètes français sont en lice, 45 % des sondés attendant alors des journalistes et commentateurs qu’ils «soient supporters» et «montrent leur préférence».