«Vous êtes le premier visage que les clients des Jeux vont voir», entend-on résonner dans le stade Paris La Défense Arena, à Nanterre, qui accueillera les épreuves de natation, de paranatation et les finales de water-polo aux Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024. «Ouiiii», exulte sans retenue Charlotte, 63 ans, dans la fosse. Cette ancienne professeure désormais à la retraite accueillera les visiteurs à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle lors des JO, puis fera du transport individuel pour les Jeux paralympiques. Rester loin des épreuves la frustre-t-elle ? «Pas du tout. Je me sens comme dans un rêve», lance-t-elle, émerveillée.
Comme Charlotte, près de 20 000 volontaires bénévoles aux JO étaient réunis samedi 23 mars à deux pas de l’arche de la Défense, sans compter 12 000 autres en visioconférence, sur un total de 45 000 sélectionnés. Venus surtout d’Ile-de-France, ces volontaires ont assisté à un show à l’américaine de deux heures lancé par Tony Estanguet, président du Comité d’organisation, en présence notamment de Guillaume Gille, sélectionneur de l’équipe de France masculine de handball et double médaillé d’or olympique.
Ils étaient initialement 300 000 candidats, pour 45 000 retenus il y a un an. Qui sont-ils et elles – la parité femmes hommes a été respectée ? Avec 101 départements représentés, 20 % de volontaires internationaux venant de 150 pays, la couverture est large. Un tiers des volontaires est issu du monde sportif, tandis