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Ne nous y trompons pas, la course d’obstacles ne sera pas une discipline pour les Jeux paralympiques de Paris, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre 2024. Pourtant, en assistant à l’entraînement de la para-sauteuse en longueur Manon Genest, 31 ans, ce jeudi 11 avril sur la piste bleue de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), à une quinzaine de kilomètres de Bordeaux, ça en avait tout l’air. Une petite centaine d’enfants participaient à une journée d’initiation à l’athlétisme à quelques mètres de là où s’entraîne tous les matins, du lundi au vendredi, la championne de France indoor et médaillée de bronze mondiale du saut en longueur, hémiplégique du côté gauche depuis un accident de voiture en 2015. Avant de s’élancer à fond vers le bac à sable, il lui fallait redoubler de vigilance et anticiper les trajectoires incertaines des athlètes en herbe. Au programme aujourd’hui : une séance de sauts sous les encouragements de sa fille de 2 ans présente au bord de la piste – faute de nounou. Montée en puissance progressive, soutien de son entourage, stabilité professionnelle… Pour le premier épisode de son journal de bord, Manon Genest a dévoilé quelques clés à Libé pour arriver au top de sa forme le 1er septembre 2024 au Stade de France lors du concours de saut en longueur dans la