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Journal de bord

Manon Genest, sauteuse en longueur paralympique : «Je sais que je ne suis pas encore à mon maximum»

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Le 1er septembre 2024, la parathlète de 31 ans tentera de prendre sa revanche sur les Jeux de Tokyo en arrachant une place sur le podium dans sa catégorie T37 au Stade de France. Pour «Libé», elle raconte sa préparation pour atteindre son pic de forme. Troisième épisode : se rassurer.
La sauteuse en longueur paralympique Manon Genest à l'entraînement à Saint-Médard-en-Jalles, le 11 avril 2024. (Céline Levain/Mirage Collectif pour Libération)
publié le 21 juin 2024 à 9h25

Elle avait signé ici la plus belle performance de sa carrière. Sur ce même sautoir, au bout de la piste bleue du stade Charléty, en juillet 2023, Manon Genest, parasauteuse en longueur, atteignait 4,76 m en plein cagnard et décrochait le bronze aux championnats du monde. Presque un an plus tard, à deux mois et demi des Jeux paralympiques, sa performance dans l’enceinte parisienne pour le Handisport Open de Paris – 4,46 m – est bien en deçà, mais là n’était pas l’objectif. Il y a trois semaines, on l’avait eue au téléphone depuis Kobe, au Japon, après un concours raté – un meilleur saut à 4,35 m – et des jours à pleurer après les championnats du monde de para-athlétisme.

Pour son retour dans la capitale et sa dernière compétition internationale avant les Jeux, l’idée était plutôt de se réconcilier avec son sport et simplement prendre du plaisir.