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Au milieu des immenses allées de l’Insep, l’usine à fabriquer des champions français nichée au cœur du bois de Vincennes, l’illustre passé sportif de Marie-Amélie Le Fur ressurgit d’un coup. Sur de grandes affiches, on croise l’ancienne sprinteuse et sauteuse en longueur en plein effort avant de tomber sur un couple de canards. Les performances de la jeune retraitée donnent le tournis : celle qui fut amputée d’une partie de sa jambe gauche après un accident de scooter à l’adolescence a remporté neuf médailles paralympiques (dont trois en or), a été quatre fois championne du monde et explosé plusieurs records du monde – celui du 400 mètres tient toujours.
Entraînements et meetings sont derrière elle aujourd’hui. A 35 ans, c’est à la réussite des Jeux paralympiques de Paris, du 28 août au 8 septembre, que la présidente du Comité paralympique et sportif français se consacre depuis qu’elle a rangé ses pointes après les JO de Tokyo et une d