La France serait un sport ? On choisirait le lancer de poids. Que l’état d’esprit de ce pays est lourd, lesté, plombant. Les Jeux olympiques en apportent une nouvelle preuve, chaque jour ou presque, et on parie sans prendre le moindre risque que la bile va s’épaissir toujours plus au fur et à mesure que l’événement se rapprochera, avec veillée funèbre pour possible acmé. Cela dit, peut-être que d’ici là une bonne partie de la population sera partie se planquer dans des abris anti-olympiques, «en province» voire à l’étranger, notamment les Parisiens, promis comme chacun sait à Armageddon ou pas loin.
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Voyez plutôt – florilège établi à partir de choses personnellement entendues – : «On ne pourra plus circuler», d’ailleurs ça a déjà commencé le 17 mai avec la fermeture de trois voies majeures, l’axe nord-sud de la place de la Concorde (où se dérouleront les épreuves de BMX freestyle, break dance, skate et basketball 3x3), le pont Alexandre-III (qui accueillera des épreuves de natation marathon, cyclisme et triathlon) et l’avenue Gallieni du côté des Invalides (l’esplanade sera un spot de tir à l’arc, cyclisme et marathon). Et cet enfer sur terre ne prendra fin qu’en septembre, après la salve paralympique qui se clôt le 8 ! Mais de toute façon, même à pied, la vie ne vaudra pas d’être vécue