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Mixité, inclusion, choix des jeux et des joueurs… Pour les Jeux olympiques d’e-sport en Arabie Saoudite, beaucoup de choses restent encore à définir

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Le royaume saoudien a été chargé mardi par le CIO d’organiser les JO de l’e-sport en 2025 et jusqu’en 2037.
Lors d'une compétition d'e-sport, en Angleterre, en février. (Leon Neal/Getty Images via AFP)
publié le 25 juillet 2024 à 11h57

Neymar et Cristiano Ronaldo dans des clubs saoudiens depuis 2023, le grand prix de Formule 1 à Djeddah depuis 2021… L’Arabie Saoudite travaille sa stature internationale dans le sport depuis le début des années 2020. En 2024, elle vient désormais de mettre la main sur les premiers Jeux olympiques de l’e-sport (sport électronique), après un vote à l’unanimité du Comité international olympique, mardi à Paris. Un succès à double détente puisque le contrat autour de la compétition s’étend jusqu’en 2037 : un monopole temporaire inédit dans l’histoire olympique.

Cette compétition devrait mêler jeux de sport physiques et électroniques, et titres non sportifs, a expliqué le président de la commission e-sport du CIO, David Lappartient, lors de l’assemblée. Concrètement, les meilleurs e-sportifs du monde s’affronteront dans ce pays du Moyen Orient lors de différentes épreuves, seuls ou en équipes, devant des milliers de spectateurs. Combien de temps ? Mystère. Sur quels titres précisément ? Mystère. La logistique autour de cet événement inédit reste à affiner. Mardi, David Lappartient renvoyait la balle aux organisateurs au sujet de la fréquence de l’évènement qui devrait être de deux ans. Il faudra voir, disait-il, «comment tout ça peut être concrétisé par nos amis saoudiens