Il aurait été intrigant d’entendre Victor Conte sur les prochains «Jeux olympiques des dopés», les Enhanced Games, prévus en mai 2026 à Las Vegas. Nul doute que cet Américain, à l’origine de l’un des plus grands scandales de l’histoire du sport, mort lundi 3 novembre à l’âge de 75 ans des suites d’un cancer du pancréas, aurait eu à son mot à dire sur les questions de bioéthique et de limites biologiques que pose un tel événement. Sans doute aurait-il réaffirmé que les Jeux du dopage existent déjà, en faisant allusion dans son style tout en provoc aux actuels Jeux olympiques. C’était peu ou prou la position qu’il tenait à la fin de sa vie, lorsqu’il était passé de l’autre côté de la barrière, devenu contempteur de la seringue en collaborant avec l’Agence mondiale antidopage.
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En œuvrant de la sorte, l’ex-laborantin souhaitait aussi réhabiliter un tant soit peu son image, abîmée au mitan des années 2000 par «l’affaire Balco», du nom du Bay Area Laboratory Co-Operative, laboratoire basé à Burlingame, en b