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Cette fois c’est promis, c’est la dernière. Après Londres, c’était déjà la dernière, certes. Après Tokyo, pareil, c’était fini, elle l’avait annoncé. Mais quand même, les Jeux à la maison… Allez, Paris et puis s’en va ! Nantenin Keïta, 39 ans, vivra sa cinquième et dernière paralympiade les pointes aux pieds dans la capitale. Qui plus est, l’athlète, atteinte d’albinisme et malvoyante, a été choisie par ses pairs pour être la porte-drapeau de la délégation paralympique au côté du paratriathlète Alexis Hanquinquant.
Un aboutissement pour celle qui avait déjà candidaté à ce poste à Tokyo et qui a connu une seule fois la Marseillaise olympique, à Rio en 2016, après avoir fini en tête du 400 m dans sa catégorie T13. Habituée des podiums (argent sur 200 m et bronze sur 400 m à Pékin en 2008, bronze encore sur 100 m à Londres), la native de Bamako, arrivée en France à 2 ans pour fuir les menaces encourues à cause de malsaines croyances liées à la blancheur de sa peau, reste sur une amère 4e place au Japon en 2021 sur 400 m.
On retrouve début juillet la sp