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Si on se fie à la carte IGN, elles passent leur été à un kilomètre de l’épicentre des Jeux. A Saint-Denis, dix grosses minutes de marche seulement séparent le quotidien de leur centre de loisirs et les paillettes du Stade de France. Deux mondes contigus et parallèles, qui pourraient continuer à s’ignorer ou ne se rencontrer qu’en bordure des enceintes sportives, dans les équipes de sécurité ou de restauration. Mardi 6 août, comme 15 000 habitants de Saint-Denis – soit plus de 10 % de la population qui ont bénéficié de billets gratuits via la billetterie sociale mise en place par la mairie – Aïcha, Mariam, Jenna et leurs copines passent une matinée aux JO. Les filles se sont calées dans un virage du Stade de France avec vue imprenable sur la piste violette à essayer de comprendre, entre autres, le lancer de javelot, ce truc à mi-chemin entre la partie de mikados géants et le spectacle de Grèce antique.
«Léon, il est fort mais les basketteurs français pas tant que ça»
Maïssa, en t-shirt bleu floqué Paris 2024, préfère être honnête. Cette sortie pour voir de «l’athlétimse», comme elle dit, elle n’en rêvait pas. Vendredi, tout le centre Danielle-Casanova embarque pour une journée à la mer et ça, c’est le clou de leur mois d’août. Donc le Stade de France, «on croyait que ce serait ennuyant et on voulait rester entre copines». Le tr