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Paris 2024 : cachez cette crise politique que les JO ne sauraient voir

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JO Paris 2024dossier
A moins de 50 jours de la cérémonie d’ouverture, le CIO, le Cojo, la maire de Paris et l’exécutif minimisent l’impact des turbulences politiques sur les Jeux de Paris.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le président du Cojo, Tony Estanguet, à Paris le 7 juin. (Aurélien Meunier/Getty Images.AFP)
publié le 10 juin 2024 à 16h08

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Personne n’est dupe. Les Jeux olympiques n’ont jamais fait abstraction de la politique et encore moins du moment historique dans lequel ils s’inscrivaient. Pensez seulement à Jesse Owens en 36, Tommie Smith et John Carlos en 68 ou encore à Nadia Comaneci, Alain Mimoun et Cathy Freeman. Mais à moins de 50 jours de la cérémonie d’ouverture et vu l’incertitude dans laquelle la France a plongé depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les responsables de Paris 2024 ont tout tenté lundi 10 juin pour séparer le corps (électoral) de l’esprit (olympique).

Comme une fumée blanche, des éléments de langage sont sortis du comité d’organisation, permettant de dessiner deux grands axes de défense pour s’extraire dare-dare du contexte : minimiser l’impact politique et revenir au sport rien qu’au sport. En équilibristes aguerris, les pontes de l’organisation ont donc rappelé que ces Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris en avaient vu d’autres et pas des moindres puisqu’il a fallu s’adapter – en seulement ces trois dernières années – à la crise du Covid, à la guerre en Ukraine et au conflit entre Israël et le Hamas.

«On va aller au bout de notre mission»

Il va falloir continuer à s’adapter jusqu’à la toute dernière minute puisque avec les dates