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Personne n’est dupe. Les Jeux olympiques n’ont jamais fait abstraction de la politique et encore moins du moment historique dans lequel ils s’inscrivaient. Pensez seulement à Jesse Owens en 36, Tommie Smith et John Carlos en 68 ou encore à Nadia Comaneci, Alain Mimoun et Cathy Freeman. Mais à moins de 50 jours de la cérémonie d’ouverture et vu l’incertitude dans laquelle la France a plongé depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les responsables de Paris 2024 ont tout tenté lundi 10 juin pour séparer le corps (électoral) de l’esprit (olympique).
Comme une fumée blanche, des éléments de langage sont sortis du comité d’organisation, permettant de dessiner deux grands axes de défense pour s’extraire dare-dare du contexte : minimiser l’impact politique et revenir au sport rien qu’au sport. En équilibristes aguerris, les pontes de l’organisation ont donc rappelé que ces Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris en avaient vu d’autres et pas des moindres puisqu’il a fallu s’adapter – en seulement ces trois dernières années – à la crise du Covid, à la guerre en Ukraine et au conflit entre Israël et le Hamas.