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Lors des deux premiers matchs de l’équipe de France de basket fauteuil aux Jeux, on ne voyait que lui. A s’en demander, parfois, s’il n’y en a pas deux ou trois en même temps sur le parquet de Bercy, des numéros 64 des Bleus. Dans son fauteuil, Nicolas Jouanserre dévalait le terrain à toute bombe. On le voyait au rebond, on clignait des yeux, et il était déjà en train de tirer (et de marquer) de l’autre côté du terrain. Samedi 31 août au soir, après quelques minutes de jeu, le tableau d’affichage affichait 4 points pour l’Allemagne. Et 11 pour le Français de 39 ans.
La veille, le shooteur de l’équipe de France avait carrément planté 38 des 68 points de son équipe dans la défaite inaugurale face au Canada. De quoi faire de lui l’un des tout meilleurs scoreurs de la compétition. Et l’un des plus utilisés aussi (35 minutes de moyenne sur les deux premiers matchs). Qu’il y ait 13 000 supporteurs dans les gradins – soit environ 13 000 de plus que lors des rencontres de championnat qu’il dispute avec son club de Hyères-Toulon – ne semble pas vraiment le perturber. «Il y a des gens que le public va tétaniser. Et d’autres qui vont performer grâce à ça. Moi, je m’en nourris. C’est souvent quand il n’y a pas d’enjeu ou de pression que je peux avoir tendanc