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Paris 2024 : guide, assistant, orthoprothésiste… dans l’ombre des athlètes, ces petites mains qui font les Jeux paralympiques

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Moins exposées au grand public, des personnalités au rôle méconnu sont cruciales pour viser l’excellence. «Libé» a rencontré un orthoprothésiste, une guide en paratriathlon, une assistante en boccia et un classificateur, qui œuvre à l’équité sportive.
Julie Marano, guide de la paratriathlète française Annouck Curzillat pendant le test du triathlon paralympique à Paris le 19 août. (Anthony Dibon/Icon Sport)
publié le 27 août 2024 à 10h34

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Difficile, pour un athlète amputé, de pouvoir donner le meilleur de lui-même sans une prothèse faite sur mesure. Impossible, pour un non-voyant, de courir sur une piste d’athlétisme ou de faire du vélo à toute bombe dans les rues de Paris. Pour mettre les sportifs et sportives paralympiques dans les meilleures conditions et leur permettre de concourir, une multitude de petites mains s’affairent. A l’approche des Jeux de Paris, Libé met en lumière ces femmes et ces hommes de l’ombre.

Claudine Llop, assistante d’Aurélie Aubert en boccia

«Les médailles, ce n’est pas pour nous»

Lors de sa dernière sortie internationale, lors d’un tournoi Challenger à Poznan, en Pologne, Aurélie Aubert, joueuse de l’équipe de France de boccia, est montée par deux fois sur le podium. D’abord sur la plus petite marche, en individuel, puis sur la plus haute, par équipe. A chaque fois, Claudine Llop, qui assiste la joueuse de 26 ans dans ce sport qui s’apparente à la pétanque mais qui se joue avec des balles en cuir, a poussé son fauteuil manuel jusqu’au podium. «Puis vite, on m’a demandé de partir pour ne pas être sur la photo, raconte-t-elle, habituée à être cantonnée à ce rôle en retrait. En France comme à l’in