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Paris 2024 : le casse-tête de la «neutralité» des qualifiés olympiques russes

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Au moins trois athlètes ayant obtenu leur sésame pour les JO de cet été sont pointés du doigt par l’Ukraine pour leur soutien supposé à la guerre. En contradiction avec les principes d’acceptation formulés par le Comité international olympique.
Le combattant de taekwondo russe Vladislav Larin (en rouge) fait partie des athlètes concernés, après s'être qualifié en décembre pour les JO de Paris. (Javier Soriano/AFP)
publié le 21 janvier 2024 à 9h42

Les qualifiés olympiques russes et bélarusses qui seront présents à Paris 2024 seront-ils assurément «neutres» ? C’est l’une des conditions à leur participation aux olympiades parisiennes, autorisée en décembre 2023 par le Comité International Olympique (CIO) après des mois de mises au ban et de tergiversations, à la suite de l’invasion de l’Ukraine. En autorisant leur retour dans les compétitions internationales, l’instance basée à Lausanne a exigé des potentiels qualifiés qu’ils ne «soutiennent pas activement» la guerre, et ne soient sous contrat «ni avec l’armée, ni avec des agences de sécurité nationales».

Pourtant, début janvier, une missive signée par plus de 200 athlètes ukrainiens alerte sur les cas d’au moins trois sportifs russes ayant composté leur ticket pour Paris en 2023 en dépit d’accointances ambiguës avec le pouvoir russe. Ces personnes ne sont pas «neutres», mais sont «des partisans ouverts de la guerre, comme le prouvent les informations publiées sur Internet», avance la lettre envoyée à Emmanuel Macron, la ministre de l’Education nationale et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le patron du Comité d’organisation des JO,