Le truc pratique, c’est que le lieu sera le même. Qu’il gagne l’un ou qu’il remporte l’autre, Carlos Alcaraz s’est mis la pression tout seul sur Roland-Garros. Deuxième joueur mondial au classement ATP, le tennisman espagnol a en effet expliqué lundi 12 février, avant l’ouverture de sa saison sur terre battue au tournoi ATP d’Argentine, qu’il privilégierait cette année les Jeux olympiques de Paris, fin juillet, au tournoi parisien, qui commence fin mai : «Si je dois choisir, cette année je préfère gagner l’or olympique plutôt que Roland-Garros.»

«Pour moi, c’est un rêve de porter une médaille pour mon pays et l’or est l’une des plus belles choses du sport en général. Cette année, si j’avais le choix, je préférerais remporter l’or olympique. Même si je peux gagner les deux si je peux, je ne vais pas vous mentir non plus», a-t-il fanfaronné dans les colonnes du quotidien argentin la Nacion.

En 2023, blessé au mollet et perclus de crampes, Alcaraz s’était incliné en demi-finale à Roland-Garros face à Novak Djokovic. Le Serbe avait vogué vers la finale puis son 23e titre en grand chelem marquant un peu plus l’histoire du tennis mondial. Mais Alcaraz avait pris sa revanche un mois plus tard, privant «Nole» d’un nouveau sacre à Wimbledon, au terme d’une finale d’anthologie.

Après sa défaite en quarts à l’Open d’Australie, Alcaraz va défendre sa couronne à Buenos Aires et ne se laisse pas entamer le moral : «Mon niveau actuel est très bon. […] Je viens de jouer du bon tennis en Australie et les jours d’entraînement que j’ai eus sur terre battue ont été très bons.»