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Elle va «laisser passer la vague». Au départ, la jeune cheffe itinérante Alice Arnoux pensait ouvrir son premier restaurant dans le quartier parisien de Belleville (XXe arrondissement), dès les beaux jours de 2024. Finalement, elle a décidé d’attendre la rentrée, par peur de ne trouver personne à embaucher durant les Jeux olympiques, qui ouvrent à Paris dans un mois. «La réussite d’un resto se joue dans les trois premiers mois après l’ouverture, je ne veux pas prendre le risque d’ouvrir avec tant d’éléments que je ne maîtrise pas», explique celle qui a opéré au Perchoir Ménilmontant et au Mermoz. Comme Alice Arnoux, les restaurateurs parisiens ne cachent pas leur inquiétude à l’orée d’une saison estivale pour le moins compliquée, dénonçant un flou pas du tout artistique.
Trois préoccupations dominent : comment se faire livrer en juillet et en août, comment faire venir le personnel et les clients et à quelle clientèle s’attendre. Tout le monde a potassé la carte de Paris et de sa banlieue proche sur le site