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Paris 2024 : les JO ou l’impossible vase clos en plein tumulte politique

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JO Paris 2024dossier
L’Assemblée nationale prochainement élue siégera jusqu’au 2 août, avec une arrivée des 577 députés au Palais-Bourbon dès le 18 juillet. Malgré cette actualité politique imprévue, le président du Cojo, Tony Estanguet, reste imperturbable et l’option d’un report de l’événement inenvisageable.
A proximité de la place de la Concorde le 29 juin, fermée en raison de l'aménagement du site olympique de BMX freestyle pour les Jeux olympiques de Paris. (Joel Saget /AFP)
publié le 5 juillet 2024 à 16h30

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«Your vote, your voice.» A vingt jours de l’ouverture des JO de Paris, on croise bel et bien des affiches électorales dans les allées du village olympique, en Seine-Saint-Denis. Mais, si les feuilles A4 placardées dans les communs appellent à la mobilisation, c’est uniquement pour rappeler aux sportifs qu’ils doivent élire leurs représentants à la toute-puissante «Commission des athlètes» du CIO. Pour ce qui est des législatives dont l’issue pourrait se traduire par l’extrême droite à Matignon, c’est plus compliqué, à tous les niveaux, politique et logistique.

Sans faire ni commentaires ni pronostics sur le scrutin, la préfecture de police de Paris a pris conscience très tôt des répercussions concrètes de la dissolution sur l’été olympique. Avant la décision surprise d’Emmanuel Macron, l’Assemblée avait prévu d’arrêter les travaux parlementaires le 12 juillet, en raison des JO. La voilà qui va se retrouver à siéger jusqu’à la fin de la première semaine des épreuves, le 2 août. Mais surtout, la rentrée des 577 députés de la nouvelle chambre basse est programmée le 18 juillet, soit pile la