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«Your vote, your voice.» A vingt jours de l’ouverture des JO de Paris, on croise bel et bien des affiches électorales dans les allées du village olympique, en Seine-Saint-Denis. Mais, si les feuilles A4 placardées dans les communs appellent à la mobilisation, c’est uniquement pour rappeler aux sportifs qu’ils doivent élire leurs représentants à la toute-puissante «Commission des athlètes» du CIO. Pour ce qui est des législatives dont l’issue pourrait se traduire par l’extrême droite à Matignon, c’est plus compliqué, à tous les niveaux, politique et logistique.
Sans faire ni commentaires ni pronostics sur le scrutin, la préfecture de police de Paris a pris conscience très tôt des répercussions concrètes de la dissolution sur l’été olympique. Avant la décision surprise d’Emmanuel Macron, l’Assemblée avait prévu d’arrêter les travaux parlementaires le 12 juillet, en raison des JO. La voilà qui va se retrouver à siéger jusqu’à la fin de la première semaine des épreuves, le 2 août. Mais surtout, la rentrée des 577 députés de la nouvelle chambre basse est programmée le 18 juillet, soit pile la