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Libération
Première et dernière danse

Paris 2024 : place de la Concorde, les b-girls font rentrer fugacement le breaking dans l’histoire des JO

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JO Paris 2024dossier
Sur des grosses basses de funk, rap et hip-hop, les breakeuses ont déployé leur talent et fait briller la discipline, qui ne sera pas reconduite à Los Angeles en 2028. La Française Syssy a atteint les quarts de finale de l’épreuve remportée par la Japonaise Ami.
La Française Sya Dembele, aka Syssy, lors du quart de finale de breaking, le 9 août. (Denis Allard/Libération)
publié le 9 août 2024 à 22h49

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Terminé l’agaçante mélopée de Video Killed the Radio Star qui doit ambiancer le public avant une épreuve. La Concorde est dans la place, sur des grosses bassssssses avec des animateurs qui parlent comme çaaaaaa. «Quand j’dis hip vous dites hop !!» Impossible de ne pas dodeliner de la tête. La personnalité qui donne les trois coups inaugurant la compétition ? Pas un ex-athlète médaillé non, mais un champion de l’ubiquité, le dénommé Snoop Dogg. C’est parti pour les trois coups les plus lents de l’histoire des trois coups. C’est parti pour la première finale olympique de breaking de l’histoire. Dans ce format à rebours d’un 100 mètres au stade de France, les 16 meilleures b-girls de la planète ont déployé tout leur charisme en jogging, dont la tricolore Syssy et sa compatriote Carlota. Après une compétition tout en hurlement et en câlins de compétitrices pas compétitives, la Japonaise Ami et la Lituanienne Nicka ont pris la première et