Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.
Au Grand Palais lundi 29 juillet, à la fin de l’assaut lui octroyant la médaille de bronze au sabre, Olga Kharlan a fondu en larmes. Pas de tristesse pour être passée une nouvelle fois à côté de l’or olympique. D’émotion. Elle a enlacé les membres de son équipe, salué les supporteurs ukrainiens. Elle a embrassé son masque aux couleurs de son pays, puis la piste, et fait 5 avec ses doigts. 5, comme le nombre de médailles olympiques remportées dans sa carrière (celle de lundi était la première pour l’Ukraine à Paris). Mais aucune en or dans le concours individuel – elle a remporté le titre olympique par équipes en 2008 à Pékin. Pour une athlète du rang d’Olga Kharlan, six fois championne du monde et huit fois d’Europe, terminer sa carrière sans une victoire olympique en individuel, ce serait comme s’il manquait un des quatre tournois du Grand Chelem à Roger Federer. Une anomalie qui la prive du titre officieux de meilleure escrimeuse de l’histoire. Mais au Grand Palais, on était bien au-delà de la couleur d’une médaille, sans doute la plus symbolique de sa carrière, qu’elle a dédiée