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Sur la moquette spongieuse du centre de ressources, d’expertise et de performance sportives (Creps) de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, les joueuses de l’équipe de France féminine de hockey sur gazon prennent la pose devant la photographe. «Vous devenez des stars», leur glisse un membre du staff qui observe la scène. «On n’est pas vraiment habituées à ça, mais c’est bien pour donner de la visibilité à notre sport», reconnaît la capitaine Emma Ponthieu, 27 ans. Les sollicitations médiatiques se multiplient pour les 24 joueuses depuis quelques semaines. En cause : les JO de Paris auxquels les Françaises vont participer pour la première fois de leur histoire après avoir réussi, il y a deux ans, à se hisser dans le top 25 mondial (20e actuellement).
Les Jeux, c’est «le rêve ultime», dixit la capitaine, qui justifie que les Bleues ont mis les bouchées doubles pour rattraper le retard sur leurs homologues masculins (9e) dans une discipline qui compte seulement 29 % de femmes parmi les licenciés. Un enjeu de taille aussi pour ce sport encore amateur, où les athlètes hommes et femmes ne sont pas rémunérés pour leur pratique.
«Quelque chose d’incroyable se profile au bout»
Etudiantes, kinésithérapeutes ou RH dans la vie de tous les jours, joueuses en club et en équipe de France, toutes sont habituées à jongler au quot