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Sous la grande halle de la Villette, à l’intérieur du Club France, on a assisté en début de semaine à un grand ballet. Les équipes de France passaient par vagues face aux journalistes – une heure par délégation, montre en main. Devant les micros et les caméras, tous les athlètes avaient des étoiles dans les yeux et un sourire jusqu’aux oreilles. Certains affichaient aussi, parfois, une mine un peu dépassée face à cette attention nouvelle. «Ce qu’on vit actuellement, c’est unique, vraiment. Depuis qu’on est entrés dans le village des athlètes, c’est comme si on était dans une bulle et que le temps s’était arrêté», s’émerveillait lundi matin Christophe Carlier, le vice-capitaine de l’équipe de France de basket fauteuil. Son coéquipier, Sofyane Mehiaoui, parlait lui de l’impatience qui le rongeait : «Ça fait tellement longtemps qu’on se prépare, on a hâte que ça commence, hâte de pouvoir lâcher les chevaux. Là, le temps commence à être long, très long.»
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Ce mercredi 28 août en fin d’après-midi, du village des athlètes où des navettes sont venues les chercher, jusqu’aux Champs-Elysées où ils ont été déposés, l’attente a une nouvelle fois été longue pour les Français. Avant la délivrance, enfin. Derrière