Sous bien des aspects, les Jeux olympiques sont un défi. Défi sportif pour les 10 500 athlètes qui comptent bien se hisser sur le podium ; défi logistique pour accueillir, loger, transporter, nourrir les délégations et millions de touristes. Et défi sanitaire. «On sait que le problème des athlètes, c’est le temps. Celui de l’entraînement, de la récupération, et de la compétition. Alors on essaie de leur fournir le meilleur service médical, au plus près», expose Philippe Le Van, le médecin en chef des JO – «chief medical officer», pour le titre officiel.
«Les services médicaux de Paris 2024 apportent un soutien sanitaire à 41 sites de compétition, en plus de sites d’entraînement et d’hébergement», explique leur responsable, Pierre Mauger. Hors Ile-de-France, ils s’appuieront essentiellement sur «la structure sanitaire locale», en essayant de limiter «l’impact sur l’hôpital public». En région francilienne, le plus gros des soins pour les athlètes se concentre au sein même