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Qui aurait pu prédire, il y a dix ans en propulsant la candidature olympique française ou sept quand Paris a décroché le graal, que les JO rimeraient finalement avec Michel Cadot ? Sa haute silhouette bien mise et un peu voûtée est un repère dans la tempête politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée à cinq semaines des Jeux de Paris. Michel Cadot, c’est à la fois le cerveau, la main et l’oeil de l’Etat sur Paris 2024 depuis quatre ans qu’il est délégué interministériel chargé de l’organisation des Jeux (Dijop). «Vu la période, c’est lui qui incarne la continuité de l’après-7 juillet», date du deuxième tour des législatives anticipées, souffle une source au sein du comité d’organisation (Cojo). Depuis le 9 juin, parmi toutes les institutions chargées de l’organisation des Jeux – Dijop, préfecture d’Ile-de France, préfecture de police de Paris, mairie de Paris – le discours de façade est le même : «Même pas mal, on gère.»
Le projet est trop «mature pour être dénaturé», se rassure-t-on au Pulse, le siège du Cojo à Saint-Denis. A l’automne, lors de la Coupe du monde de rugby, les décisions prises dans le rush final ont consisté à confirmer le choeur d’enfants pour chanter la Marseillaise et valider le choix des barres chocolatées dans les vestiaires. Autrement dit,