Simone Biles ne concourt pas aux Jeux d’hiver. Pourtant, son nom résonne dans la bulle sanitaire pékinoise comme si la gymnaste multimédaillée y était. L’an dernier à Tokyo, l’Américaine de 24 ans avait pris tout le monde de court en refusant de s’aligner sur plusieurs épreuves de gym où l’or lui était promis. Biles avait alors dit que son corps et son esprit n’étaient «simplement pas synchronisés». L’un des épisodes marquants de la quinzaine tokyoïte. Deux mois plus tard, l’icône aux six médailles olympiques ajoutait qu’elle aurait dû «abandonner bien avant Tokyo» et fait part de tout le stress accumulé ces dernières années.
En parlant de mal-être psychologique, en évoquant tout haut des peurs, des émotions partagées par bon nombre d’athlètes, Biles a contribué à briser un peu plus le tabou de la santé mentale chez les sportifs de haut niveau. Quelques semaines plus tôt, Naomi Osaka faisait de même après avoi