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Tabou

Santé mentale des sportifs: le message de Simone Biles à Tokyo résonne aux JO de Pékin

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JO d'hiver de Pékin 2022dossier
Sept mois après le retrait surprise de la gymnaste pour cause de problèmes psychologiques, les athlètes en lice aux Jeux hésitent de moins en moins à évoquer leurs problèmes d’ordre mentaux.
A Tokyo, cet été, Simone Biles a refusé de s’aligner sur plusieurs épreuves de gym où l’or lui était promis, expliquant que son corps et son esprit n’étaient «simplement pas synchronisés». (Ashley Landis/AP)
publié le 15 février 2022 à 18h12

Simone Biles ne concourt pas aux Jeux d’hiver. Pourtant, son nom résonne dans la bulle sanitaire pékinoise comme si la gymnaste multimédaillée y était. L’an dernier à Tokyo, l’Américaine de 24 ans avait pris tout le monde de court en refusant de s’aligner sur plusieurs épreuves de gym où l’or lui était promis. Biles avait alors dit que son corps et son esprit n’étaient «simplement pas synchronisés». L’un des épisodes marquants de la quinzaine tokyoïte. Deux mois plus tard, l’icône aux six médailles olympiques ajoutait qu’elle aurait dû «abandonner bien avant Tokyo» et fait part de tout le stress accumulé ces dernières années.

En parlant de mal-être psychologique, en évoquant tout haut des peurs, des émotions partagées par bon nombre d’athlètes, Biles a contribué à briser un peu plus le tabou de la santé mentale chez les sportifs de haut niveau. Quelques semaines plus tôt, Naomi Osaka faisait de même après avoi