Le skate est un repaire de talents précoces. Un nid à prodiges pressés dans lequel la France ne fait pas exception. En 2021, le pays envoyait aux Jeux de Tokyo Madeleine Larcheron, 15 ans alors, pour tenter de décrocher une première médaille dans la discipline, fraîchement passée olympique. Et cette année encore, l’une des plus jeunes athlètes de la délégation française aux JO sera une skateuse, Louise-Aïna Taboulet.
A bientôt 15 ans – elle les fête début juillet – l’Audoise a gagné son ticket olympique pour être de la partie place de la Concorde, où vont se dérouler les épreuves des Jeux de Paris 2024. Suivant un plan que cette collégienne en classe de 3e s’était fixé il y a trois ans. A l’époque, elle avait trahi sa routine nocturne et fait une nuit blanche pour ne rien louper des épreuves du park femmes : à la télé, elle regardait Madeleine Larcheron «rider» dans la capitale japonaise. Aujourd’hui, les rôles s’inversent.
Direction @Paris2024 pour Nana Taboulet 🛹😍
— Jeux Olympiques (@jeuxolympiques) June 23, 2024
La skateuse française a décroché son ticket aux #OlympicQualifierSeries de Budapest 🎟️ pic.twitter.com/WnrYtg79Sy
Agenda sur-mesure
Louise-Aïna Taboulet est une «fille de». Ses parents, d’ex-windsurfeurs de renom, ont toujours penché pour la glisse. Ils tiennent le Wesh Center Crew, un club multisport basé à Leucate, village lagunaire près de Narbonne d