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JO de Paris 2024 : la Russie de but en ban

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Délégation limitée, bannière neutre, pas de cérémonie d’ouverture… Déjà écartée de certaines compétitions internationales, la Russie se retrouve pratiquement privée de Jeux. Un échec cuisant pour la diplomatie de Poutine, qui misait beaucoup sur le sport, dans la continuité des pratiques soviétiques.
A gauche, les Jeux de l'amitié de 1984, pendant lesquels l'Union soviétique avait largement remporté la compétition, avec 282 médailles. A droite, une manifestante le 6 mai 2023 à Paris contre la présence d'athlètes russes aux JO 2024. (Jacques Langevin.Getty Images/Xose Bouzas. Hans Lucas)
publié le 4 avril 2024 à 18h36

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La Russie a peu goûté aux déclarations d’Anne Hidalgo, c’est un euphémisme. Les athlètes russes et bélarusses «pas les bienvenus à Paris», n’arrête pas de répéter la maire de Paris ? Dans ce cas, les produits français encore en vente en Russie devraient être marqués d’un autocollant «Nous ne sommes pas les bienvenus à Moscou», menace fin mars la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, ajoutant avec le plus grand sérieux sur sa chaîne Telegram : «Encore une déclaration de ce genre et les représentants des entreprises françaises prendront d’assaut la mairie de Paris.» La même Maria Zakharova multiplie les démonstrations de son sens de la mesure, accusant le Comité international olympique d’avoir tout bonnement «basculé dans le racisme et le néonazisme» et Thomas Bach, son président, d’avoir ourdi un «complot» avec l’Ukraine contre Moscou. L’institution vie