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Althéa Laurin est désormais la star gracile et hermétique d’un sport - le taekwondo - qui, hors initiés, l’est tout autant, avec ses attaques en toupie, ses plastrons connectés et sa VAR faite de ralentis à la Matrix. Samedi 10 août, sous la verrière du Grand Palais, la Française, impériale, a décroché l’or olympique, sans perdre un seul round de la journée. En finale, quand elle s’avance en haut du balcon de fer forgé, impassible, les yeux grands ouverts, on a compris qu’il ne pouvait en être autrement, et tant pis pour Svetlana Osipova et l’Ouzbékistan, nation omniprésente sur ces Jeux dans tous les sports de combat.
A ce propos, avec Teddy Riner, Althéa Laurin est la seule médaillée d’or en individuel de ce rugueux recoin de l’Olympe. Mieux, elle est la première tricolore à toucher le graal de sa discipline, les Bleus ayant toujours collecté quelques breloques du bout du pied ma