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Libération
Passage de témoin

Têtes couronnées, anciens médaillés olympiques, actrice oscarisée... : un casting hétéroclite pour élire le président du CIO

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaisesdossier
La centaine de membres de l’instance olympique se retrouve en Grèce jeudi 20 mars pour désigner le successeur de l’Allemand Thomas Bach. Une élection au fonctionnement tout particulier.
De gauche à droite : Kirsty Coventry, le prince Albert II de Monaco, Allyson Felix et Johan Eliasch.
publié le 20 mars 2025 à 7h25

Dans un manuel de sciences politiques, l’élection au Comité international olympique (CIO) mériterait bien quelques pages. En fin d’ouvrage, parmi les annexes. A lire avec un sourire aux lèvres, comme une fantaisie, entre amusement et perplexité. Rien, en effet, ne ressemble au scrutin pour la présidence de l’instance olympique, dont le prochain cru doit se tenir ce jeudi 20 mars à Costa Navarino, dans la région grecque du Péloponnèse.

Par sa rareté, d’abord. Depuis sa création en 1894, le CIO a connu seulement neuf présidents. Selon les statuts actuels, décrocher le pompon est l’assurance d’un bail de huit ans minimum, avec une prolongation possible, voire probable, de quatre années supplémentaires. Douze ans, donc, sans craindre le lendemain. Pas mal. Mais en son temps, Juan Antonio Samaranch avait tenu la barre pendant vingt-et-un ans (1980-2001).

Par son électorat, surtout. Au dernier pointage, la liste des membres de plein droit compte 109 noms. Tous pourraient tenir dans deux bus de tourisme. Mais le président actuel, l’Allemand Thomas Bach, les sept candidats toujours en course pour lui succéder et les membres de la même nationalité que les postulants, ne participeront pas au scrutin. Au premier