Sans cesse assimilés à la crise sanitaire, les Jeux nippons sont aussi ceux de la parité des femmes et des hommes. Plutôt, «les premiers Jeux olympiques de l’histoire à respecter le principe de l’équilibre entre les sexes», comme préfèrent les présenter le Comité international olympique (CIO) et le Comité d’organisation de Tokyo 2020, soucieux de faire oublier les faux départs en série. Et les polémiques sexistes qui ont émaillé la préparation des Jeux depuis leur report.
Le paradoxe veut que cette avancée notable se produise dans un pays englué dans ses contradictions sur la question du genre. Rappelons qu’en début d’année, deux pointures masculines de l’organisation ont été écartées de l’événement après deux sorties sexistes. En février, le président du Comité d’organisation des Jeux et ancien Premier ministre japonais Yoshiro Mori avait cru bon de dire que ses collègues femmes l’ouvraient trop pendant les réunions. Il a été sommé de démissionner. Un mois plus ta