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Elle s’est dressée face à lui. Comme si elle avait décidé que c’était à son protégé que devait revenir la victoire. Lundi, Kauli Vaast, l’enfant de Teahupo’o, a ramé et s’est hissé au sommet d’une magistrale montagne d’eau, avant de se glisser dans son tube translucide et filer vers les quarts de finale de l’épreuve olympique de surf à Tahiti. Sam Smith était là, dans l’eau comme Kauli Vaast. Aux premières loges pour capturer cet instant hors du temps mais au plus mauvais endroit pour anticiper l’impitoyable série de vagues qui a suivi. «Je n’ai pas pu reprendre mon souffle, je me sentais un peu comme Mike Tyson qui se bat sous l’eau», raconte le cameraman d’OBS (Olympic Broadcasting Services), la filiale du CIO qui a le monopole de la captation de tous les JO.
Trois fois, «la mâchoire de Hava’e» s’est refermée sur lui, avant de le recracher violemment sur le récif, l’obligeant à lâcher sa caméra. Au diapason de